Duke à 2,7kg, F12 à 1,7kg, Kingpin à 1,4kg… A chaque nouvelle fixation, Marker fait un pas vers la légèreté et l’utilisation “montagne”. Et cette fois Marker fait un grand pas dans ce sens avec l’Alpinist ! Sur le papier, la nouvelle fixation de Marker a tout pour séduire une grande part des skieurs et pas seulement les randonneurs purs et durs. Nous avons eu la chance de skier 2 jours complets avec cette fixation et nous vous présentons ici nos premières impressions. Attention, il s’agit d’un test sur 2 jours seulement qui ne vaut pas un test sur le long terme que l’on vous proposera la saison prochaine.
Conditions du test
Nous avons testé la fixation pendant 2 randonnées de 800m dans la poudreuse dans le val d’Aoste notamment depuis la célèbre pointe Helbronner. Nous avons également skié avec pendant une demi journée en station en “bourrinant” avec : piste, pentes raides, sauts…
Qu’apporte l’Alpinist par rapport aux modèles déjà sur le marché ?
Marker semble avoir réussi à réunir toutes les caractéristiques essentielles à une utilisation polyvalentes en gardant une grande légèreté :
– 490 grammes la paire / 670 grammes avec les freins, soit plus léger que les modèles équivalent avec stops skis sur le marché (ATK Raider 12, Salomon MTN, Dynafit TLT Speed, Plum Guide…)
– Un rattrapage du jeu qui permet de compenser l’écart entre le fixation et la chaussure selon la flexion du ski. Un point important pour skier en sécurité. Seul l’ATK Raider 12 le propose pour un poids équivalent (mais avec un stop ski inefficace).
– Un stop ski simple et efficace
– Le reste des caractéristiques est plus classique mais intéressant : DIN jusqu’à 12, réglage 15mm, cales nouvelles générations faciles à manipuler…
– Un autre point qui la différencie de la concurrence est le prix : 300€ sans stop skis et 380€ avec, soit entre 100 et 200€ de moins que les modèles équivalents sur le marché !
Chaussage
Après 3 saisons au compteur, l’Alpinist se voit doter d’une nouvelle butée depuis la saison 2022/2023. Le chaussage a été amélioré avec l’ajout d’une cale pour positionner la chaussure et un effort moins important est nécessaire pour chausser la fixation. Sur le terrain, la facilité de chaussage est incomparable avec l’ancienne version : on enclenche presque les yeux fermés même avec des chaussures usées. L’Alpinist offre sinon toujours de bonnes caractéristiques pour le prix avec un poids très bien placé sans concession sur les performances et l’ergonomie : un ressort de compression, un stop ski, des cales ergonomiques… La butée avant est simple mais bien conçue avec une hauteur sous les ressorts importante et une surface en élastomère qui permet d’évacuer la neige ou la glace facilement.
Montée
Le mode montée s’enclenche en poussant le “bouton” à l’arrière de la fixation puis le stop skis se bloque automatiquement en appuyant avec la chaussure.
Ensuite 2 modes sont possibles pour monter :
– un mode “race” où on ne tourne pas la butée arrière mais où il n’y a pas de position 0° mais seulement une position à 5° avec la cale qui vient recouvrir les inserts. Cela permet des transitions ultra rapide pour ceux qui n’utilise pas la position 0°.
– un mode classique où l’on tourne la butée arrière avec une position à 0° et 9°
La cale se manipule ultra facilement avec un bâton, certainement une des plus facile à manipuler du marché grâce à une cale unique. Inconvénient, il n’y a pas de cale très haute comme sur la Kingpin à 13°.

Transition
Les transitions nous ont semblé efficaces quelles que soient les conditions. Il faut simplement tirer le levier à l’arrière de la fixation pour passer le stop skis en mode descente. Marker a rajouté un leash pour tirer sur le levier mais ils nous a semblé peu utile. Avec des gants, un bâton ou même une chaussure, le levier se manipule sans problème !
Pour le reste c’est très classique il suffit de lever la cale de montée si vous étiez en mode race ou de tourner la butée arrière en mode classique.
Encore une fois, il faut préciser qu’il s’agit de seulement 2 jours de test et qu’il faut valider cet avis sur un test sur le plus long terme !
Descente
Nous avons skié sans nous économiser : poudre, piste dure, sauts, pentes raides et la fixation n’a montré aucune faiblesse. Même en bourrinant sur la piste à mach 12, aucun souci. Idem à voir sur le long terme ! Cette fixation ne possède pas de norme TUV mais est-ce indispensable pour skier en sécurité ? Non selon nous. Un stop skis et une rattrapage du jeu sont par contre primordiaux, ce que possède cette fixation.
A noter pour finir une réglage DIN un peu spécial mais qui ne devrait au final pas poser de problème : le déclenchement vertical est fixe mais peut être modifier en changeant le U (7 ou 10 comme sur la MTN de Salomon). Le déclenchement latéral peut être régler directement sur la fixation (4-9 ou 6-12 selon le modèle).
Alors pour quels skieurs ?
Avec ses variantes (avec / sans stops skis et DIN 4-9 ou 6-12), cette fixation peut être utilisé dans de nombreuses conditions. Ses caractéristiques et son ergonomie semblent convenir autant à une utilisation montagne qu’à une utilisation freeride / rando. Le DIN 12 et le stop skis efficace nous semblent convenir à cette dernière utilisation…
CARACTERISTIQUES
- DIN : 3-8/4-9/6-12 (FIXE EN FRONTAL 5,5, 8 ou 12)
- Rattrapage de jeu : oui
- Poids : 690g la paire avec stop skis / 540g sans stop skis
- Réglage longueur: 20mm ou 30mm (version LONG)
- Cales : 2
- Prix : 360€
PHOTOS MARKER ALPINIST









on ne parle pas des couteaux appropriés?
Compatible avec les couteaux existants
Bonjour et le prix?
C’est indiqué au début de l’article : 300€ sans stop skis et 380€ avec
On l’a trouvé où cette merveille à grenoble?
Partout…mais la saison prochaine
Pour quelle largeur de skis max?
115mm
Je voulais me payer des ATK FR14 en fin de saison, mais au vu de cette nouveauté je vais attendre la saison prochaine et m’offrir ces Marker. Le stop skis a l’air beaucoup plus solide que celui de l’italienne, le poids est moindre et la différence de prix est énorme!
Où est l’astuce? Rattrapage de jeu, plus légère et moins chère qu’une tlt speed radical. S’il y a pas de loup, je prend direct.