Le plaisir au bout du câble

Il existe de multiples façons de pratiquer le ski de randonnée depuis une station. Les plus impatients n’hésitent pas à remonter les pistes avant même le début de la saison pour profiter d’un terrain tout lisse et skiable dès les premières chutes de neige.
Les compétiteurs en mal de dénivelé se retrouvent le soir après la fermeture des installations (de plus en plus de stations interdisent cette pratique à cause des câbles de traction fixés aux engins de damage) ou encore à l’aube avant de partir pour une journée de travail en plaine.
D’autres tirent parti des facilités offertes par les remontées mécaniques pour gagner de nouveaux horizons et inventer des itinéraires autrement difficiles à imaginer à la journée.
Si ces pratiques semblent au premier regard s’éloigner de l’image d’Epinal du randonneur partant au petit matin dans une nature sauvage et intacte pour gagner un sommet à la seule sueur du mollet, tous partagent pourtant la même générosité pour l’effort et le plaisir de pratiquer une discipline aux sensations si différentes du ski alpin.
Et si on y regarde de près, l’utilisation de remontées mécaniques peut s’avérer tout à fait respectable si elle s’inscrit dans une démarche de partage et d’exploitation intelligente, raisonnable et équilibrée de l’espace naturel…

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