Nouveau livre : Voyages à ski, des alpes à l’Asie centrale

couv Voyages à ski

Un superbe livre d’inspiration qui invite à fixer nos yeux sur les sommets enneigés, où l’on explore 25 destinations , de la majesté des Alpes aux terres enneigées de l’Asie centrale. Shams Eybert-Bérard, jeune guide de haute montagne passionné par l’Asie centrale et pigiste occasionnel pour Ski Rando Mag, nous entraîne dans une aventure sportive et humaine sans frontières, partageant ses périples à ski à travers des massifs méconnus, ses rencontres avec les peuples nomades, et ses explorations de contrées froides et isolées. Ce récit nous incite à savourer chaque instant, offrant des anecdotes et des informations précieuses pour s’inspirer et encourager à franchir le premier pas, des Alpes vers les étendues enneigées des steppes nomades en Asie centrale.

À travers des mots poétiques et des photos inédites, ce livre nous emporte dans un vaste voyage hivernal découpé en 19 séjours : de l’Alta Strada en Europe à la Corse, des Dolomites en Italie à l’Albanie, au Kosovo et à la Grèce, du Bosphore en Turquie au Liban, à la Géorgie, à l’Iran et à l’Arménie, puis en Asie centrale pour skier en Ouzbékistan, au Tadjikistan, au Kirghizistan, au Kazakhstan et en Chine, jusqu’aux confins de l’Asie avec la Sibérie, la Mongolie, l’Inde et le Pakistan.

INTERVIEW DE L’AUTEUR SHAMS EYBERT-BERARD

Comment as-tu eu l’idée de faire ce livre ?

Au départ, nous avons fait une expédition en Mongolie, soutenu par une bourse d’expe (MXP), on a donc du communiquer dessus et faire un film. J’ai tout de suite adoré raconter mes aventures, mes voyages. Skirando mag m’a donné la chance de pouvoir raconté par mal de mes voyages, la Mongolie, le Kirghizistan, la Chine… Ça m’a mis le pied à l’étrier. Ensuite le Covid est passé par là, puis la réalisation de mon premier ouvrage sur les cabanes non gardées des alpes en ski de rando. Après ça j’avais envie d’un gros projet pour me stimuler, pour sortir de ma zone de confort, différemment qu’en montagne. C’est ainsi que j’ai proposé le projet aux éditions glénat. 

Quand as-tu fait le premier voyage de ce livre ?

Le premier voyage est la Mongolie, en 2013. Une expédition placée sous la folie de la jeunesse. On est parti de Sibérie à vélo avec tout le matériel pour skier des sommets à 4000m glaciaires. Je ne sais pas si j’aurai le courage de refaire une expé dans ces conditions aujourd’hui ! Même si sur le papier, j’aimerais bien. Le dernier voyage, c’est le Pakistan, sur les traces de Skirando mag. 

Une large partie est consacrée à l’Asie centrale, pourquoi ce choix ?

J’ai toujours été beaucoup attiré par cette région du globe. L’hospitalité des nomades, héritée de vieilles traditions datant du règne de Genghis-Khan (un empereur mongol) y est pour beaucoup. Je m’y sens bien, à l’aise. J’ai appris les bases du russe, pour pouvoir écrire, lire et discuter un peu. J’y ai maintenant des connaissances, des amis dans chacun des pays, et j’y retourne toujours avec le même émerveillement, la même envie, la même passion. Ensuite, je porte un prénom arabe, donné dans la communauté ismaélienne qui vit en Afghanistan, Pakistan et Tadjikistan. Mon grand-père est Pakistanais. Donc forcement ça me fait un point d’accroche.

Les pays nordiques et l’Amérique ne t’attirent pas ou tu les gardes pour un tome 2 ?

Ils m’attirent aussi, tout m’attire, mais je n’ai que 35 ans, j’ai le temps. Et j’aime souvent dire que la Norvège dans 30 ans, ça ressemblera à la même chose qu’actuellement. Alors que les pays d’Asie centrale se modernisent hyper rapidement, et les mutations sont énormes d’année en année. Le nomadisme par exemple régresse comme peaux de chagrin. Cependant, on ne peut pas leur en vouloir d’accéder à la modernité. 

Avec qui réalises-tu ces voyages ?

Je réalise mes voyages avec mes amis d’enfance, ma compagne, Charlotte, ou encore avec mes clients. Par exemple, Stéphane GUIGNÉ, mon ami d’enfance, photographe et droniste, à fait six des voyages de ce livre. Il signe de magnifiques photos dont pas mal de double-page, et la couverture. Charlotte, elle, était là pour 11 destinations. 

Des inspirations, des mentors ?

Je peux pas ne pas parler de Jean Annequin. Il était mon prof à l’ENSA, et a préfacé mon premier livre sur les cabanes. Il a vraiment une façon de voyager que j’adore, proche des locaux, à l’aventure. On a l’impression que rien ne se passe comme prévu, mais que tout se passe pour le mieux dans ses voyages. Je suis admiratif qu’il est toujours autant la passion malgré le temps qui passe. J’espère que ça sera pareil pour moi. Sinon parfois, j’aime bien aussi ne pas m’inspirer, prendre une carte et imaginer un voyage, dans un massif complétement perdu sur les cartes soviétiques. C’est ça aussi l’aventure, c’est se lancer dans l’inconnu. Au pire, si on fait du mauvais ski, on vit une expérience humaine incroyable. 

EXTRAITS

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