Quand l’avion touche le sol du tarmac de Bishkek, le voyage commence vraiment. C’est la troisième fois que je foule le sol de la Suisse d’Asie Centrale, et c’est toujours avec le même émerveillement. C’est la deuxième fois que je viens en hiver, pour skier, et le froid mordant, de l’Asie centrale, me saisit toujours aussi profondément à la sortie de la carlingue. Nous n’avons pas besoin des militaires, en uniformes soviétiques, pour ressentir l’atmosphère de l’Asie Centrale.
Pourquoi venir skier ici ? Pourquoi traverser la moitié du continent, prendre l’avion ? Pour faire des virages dans de la poudreuse ? La question est légitime. Je pense qu’on se la pose tous, et si vous lisez ces lignes peut-être y trouverez-vous un début de réponse. La question de l’impact environnemental est dans chaque pensée contemporaine. Mais le Kirghizistan à beaucoup plus à offrir que de la bonne neige. L’accueil des locaux, le dépaysement, la beauté des paysages, la culture des chevaux…