Malgré un début de saison pauvre en neige, les récentes chutes ont mis quelques belles couches sur la partie Nord-Est des Alpes, particulièrement en Autriche où plusieurs records d’enneigement ont été constatés, à tel point que certains domaines se sont retrouvés fermés ou coupés du monde pendant plusieurs jours.
Après de longues réflexions sur notre destination, nous décidons de ne pas partir trop loin de la maison histoire de ne pas faire des journées entières de voiture… il faut optimiser le temps sur les skis ! Nous partons pour le col du Simplon, niché à 2000m d’altitude dans le fond du Valais suisse, au-dessus de la ville de Brig. Ce col présente l’avantage d’être ouvert toute l’année (sauf conditions exceptionnelles). Pas loin de la frontière italienne, il est également accessible depuis l’Italie via la vallée Divedro et Domodossola.
Arrivés sur place, nous trouvons une place au calme sur le parking de l’Hospice, à côté de quelques autres vans aménagés, au milieu de murs de neige de presque 3m pour mettre dans l’ambiance. Le parking ne semble pas être trop convoité, à part pendant le week-end où il se remplit complètement, surtout en journée.
La fraîcheur et le vent omniprésent nous incitent à rester au chaud dans les camions et à aller faire un tour dans l’Hospice du Simplon. Pour la petite histoire, cet Hospice fut construit dans les années 1820 par la congrégation du Grand Saint Bernard, avec le même objectif que son voisin : offrir l’hospitalité aux voyageurs traversant les montagnes.
L’Hospice du Simplon est ouvert toute l’année et propose des hébergements (jusqu’à 130 personnes) en dortoirs ou chambres à des prix très abordables pour la Suisse. Pour les dortoirs, compter 35 CHF la nuit avec petit déjeuner et 45 CHF en demi-pension. Avec nos camions aménagés, nous n’avons pas eu besoin de dormir dans l’Hospice, mais nous avons largement profité du bar, qui propose de la bonne bière, et du restaurant tenu par les chanoines. Pour un prix très abordable, vous pouvez rester manger le soir : un repas unique est proposé, bien consistant et presque à volonté. On ne ressort jamais de l’Hospice en ayant faim ou soif !
Bonjour à tous et toutes,
Petite remarque, de la part d’un ressortissant helvète à propos de l’article sur le Col du Simplon…
Article de bonne facture mais, comme beaucoup de Français – si ce n’est la totalité -, vous utilisez la forme pléonastique de « Valais suisse » ! Je pense, puisque vous êtes des Alpins, qu’il n’y ait pas lieu de préciser qu’il n’existe pas de Valais français, ni valdôtain, ni piémontais et encore moins allemand ou autrichien. Le Valais, c’est le Valais tout simplement.
Ce n’est pas très grave, mais à la longue un peu agaçant. Et l’erreur est d’autant plus étonnante de la part d’un magazine de montagne.
Continuez cependant de nous passionner.
Bien cordialement,
Emmanuel Foëx (Genève)