
Petit post en direct de l’aéroport de Seattle où nous profitons du WIFI gratuit pour mater la météo française…Aurait-on fait la fin de saison aux USA ??
Décollage dans quelques heures pour Londres. On espère voir le Groenland aussi bien qu’à l’aller…à suivre!!
Bravo la mise en scène sur cette photo en tout cas 🙂
On retrouve du JP Jeunet dans le style …
C’est sur que si tout le monde se tapait des trips aux USA pour une semaine de ski il n’y aurait plus beaucoup de neige dans les Pyrénées…
Merci Boris pour ce commentaire (un peu moralisateur quand même…). Cela nous remet comme toujours face aux dilemmes des voyages (que ce soit pour une semaine, quinze jours, un mois voire plusieurs mois….). La donne ne change pas vraiment pour moi dans l’absolu… Ce questionnement nous a valu une très longue discussion autour d’une bière (venu de belgique, donc très chère en CO2)… Éternelle question qui me taraude depuis plusieurs années sur l’intérêt des voyages en général… En tous cas, très égoïstement, ce voyage m’a fait le plus grand bien, c’est déjà pas si mal… Pour le reste la question reste posée…
Bonsoir,
La question mérite d’être posée c’est vrai. Elle fut l’objet d’une discussion aussi longue qu’animée à Deschutes Brewery en effet 😉
Mais je pense que les termes ne sont pas correctement posés par Boris. Ce n’est pas en pointant nommément du doigt des initiatives privées et isolées comme ce trip aux USA que l’on résoudra le problème des gaz à effet de serre.
Au mieux, c’est avoir une vision réductrice de la situation climatique à l’échelle mondiale ainsi que de ses tenants et de ses aboutissants, au pire c’est un brin hypocrite dans la mesure où je suis certain qu’avant d’émettre un tel avis, l’auteur a bien évidemment pris soin de mener des analyses de cycle de vie de l’ensemble des biens de consommation qu’il achète… pour savoir s’il est pertinent de balayer devant la porte des autres, avant de commencer par la sienne. A bon entendeur…
Par exemple à titre personnel, je n’ai aucun problème de conscience à voyager avec une compagnie engagée concrètement et clairement dans la limitation des gaz à effet de serre comme British Airways :
http://www.sesame-ouvre-toi.com/blo…
Au contraire, je me dis même que c’est un acte citoyen et une prise de conscience de se qui se trame. Mais cela aura un effet vertueux et écologique à condition que l’ensemble des consommateurs regardent de plus près les conséquences d’acheter tel ou tel billet d’avion à telle ou telle compagnie. Ça a le mérite d’être constructif et de ne pas prêter le flanc à la critique des interventions chagrines.
Et surtout, ça permet de se dire que l’on peut continuer de voyager par les airs pour vivre une passion, une envie, une soif de parcourir des destinations aussi lointaines qu’exotiques.
Bonne soirée
Stéph’
C’est bien sur avec un brin de provoc’ que j’ai écris ce commentaire. Juste pour revenir sur l’intervention de Stéphane, c’est justement en ajoutant une somme de comportement que l’on obtient un impact environnemental fort.
Les efforts qu’il reste à faire en matière de protection de l’environnement (dans les pays occidentaux tout du moins) concernent plus les comportements des populations. Alors que l’on pourrait penser que le secteur industriel pollue beaucoup plus, celui ci est en « avance » sur la somme des comportements individuels.
Je n’aurai pas fais tant d’avion pour une semaine… mais je ne vous jette pas la pierre.
Bonsoir,
Les industries suivent les lois nationales. Les quotas d’émission en CO2 sont une réalité. La taxe carbone dans le milieu de la voiture également. Dans un an en juin 2012, l’état français va contraindre les industriels à procéder à l’étiquetage environnemental sur les produits qu’ils commercialiseront.
Le consommateur est de plus en plus sensible au discours écologique et environnemental. Les entreprises n’ont donc pas le choix que de maîtriser les coûts énergétiques, de limiter les émissions de CO2, de réduire l’utilisation des ressources naturelles nécessaires à la fabrication.
L’étiquetage environnemental va devenir un argument commercial et marketing. Le secteur industriel n’a donc pas d’autre choix que de mener des efforts en matière d’environnement. Pire, la crise énergétique actuelle et le pic pétrolier dépassé vont peser de plus en plus lourds dans les prix de revient des produits manufacturés. Définitivement une page se tourne.
Le fait de prendre l’avion pour une, deux, voire 4 semaines de séjour n’est pas le problème. Quelque soit la durée du séjour outre Atlantique, l’impact environnemental est le même, la quantité de CO2 émise, la quantité de kérosène brûlée sont les mêmes quand on fait le ratio / personne qu’elle parte 2 ou 5 semaines.
Je pense qu’il ne faut pas considérer son impact environnemental par rapport à ce que l’on fait, l’endroit où l’on va, la durée du voyage. Mais plutôt par rapport à ce qui pourrait être fait pour diminuer sensiblement la quantité de CO2 et la quantité de kérosène brûlée. Il faut voir la problématique bien plus en amont. Parce que finalement, le comportement environnemental le plus austère et respectueux, c’est encore celui de ne pas prendre du tout l’avion.
C’est pourquoi l’engagement de BAirways me semble intéressant dans sa recherche de substituer une partie de son kérosène par des produits énergétiques issus de la fermentation des déchets. Non seulement, cela permet de moins libérer de CO2 « fossile » dans l’atmosphère, mais en plus, la technologie permet de diminuer l’émission de méthane 23 fois plus puissant que le CO2 dans son potentiel de réchauffement climatique par effet de serre !!
Après ce n’est qu’une vision personnelle hein…
Et désolé de « polluer » les commentaires sur un site de ski de randonnée.
Bonne soirée.
Stéph’