Aiguilles Rouges, histoires d’eaux

Elle modèle le paysage depuis des millions d’années et finira par aplanir les Alpes comme l’Himalaya. Avant qu’elle ne vienne à bout de ses massifs, elle nous aura ravis pendant quelques millions d’années encore par ses œuvres aux multiples facettes. Nous lui devons des espaces aussi majestueux ou surprenants que les bassins glaciaires du Mont-Blanc, les Dents de Portetta en Vanoise, De Profondis en Aravis ou le Canyon de la Gittaz en Beaufortain. L’eau est une artiste infatigable qui transporte, creuse, rabote, entaille, élargit, nivèle et n’arrête jamais de transformer le paysage. En hiver, l’eau improvise des formes hiératiques et fantaisistes et nous surprend par ses structures gelées et éphémères. Elle s’infiltre dans les moindres anfractuosités pour arracher tel un sculpteur du froid des éclats aux roches pour les ciseler en chandelles, clochers ou tourelles dont les silhouettes défient les lois de la gravité. L’eau est une architecte infatigable qui façonne le relief du massif alpin et nous émerveille de ses tableaux aux formes et aux couleurs sans cesse renouvelées…[téléchargez le numéro pour lire la suite]

 
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